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- par Louis Lequette
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- Rien n'était inscrit à l'ordre du jour de cette saison d'hiver,
puisque nous avions décidé de faire une pose dans les
investissements pour rentabiliser les remontées et les pistes
réalisées.
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- Nous allions de suite réfléchir à notre programme pour la saison
suivante, elle de 1975-1976
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- L'objectif était de financer le téléporté débrayable des
Molanes et le téléski des Clots avec le montant des ventes de
terrains et la récupération de la TVA. Le taux de la TVA baissait de
17,60 à 7 %.
- Le contrôle des prix allait nous accorder 15 % de hausse sur les
tarifs, compte tenu des réalisations nouvelles. Le prix du ticket ne
devait pas varier d'une saison sur l'autre.
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- Nous entamions néanmoins les démarches nécessaires pour obtenir
des prêts à taux bonifiés par le FDES, du crédit national ou de la
CDC
- Dans l'attente, nous avions les comptes courant rémunérés au
taux de 11 % à 13 % et la BNCI comme relais éventuel.
- Les services préfectoraux prenaient du temps pour analyser les
dossiers et les transmettre.
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- Le conseil voulait connaître précisément le coût de l'entretien
des pistes. Là aussi il voulait freiner les dépenses à
l'indispensable.
- Nous avions 51.364 francs de salaires, 100.192 francs de
carburant et réparation des Ratracs.
- A cela il fallait ajouter le montant de l'amortissement du
matériel environ 50.000 francs, l'amortissement des travaux sur
pistes et l'entretien durant l'été soit environ 125.000 francs; ce
montant de 326.556 francs grevait la rentabilité, mais l'entretien
des pistes nous conférait une réputation qui favorisait la
fréquentation.
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- Nous avions constaté que la fréquentation des résidences
secondaires diminuait progressivement, il fallait y remédier. Nous
allions essayer d'augmenter la fréquentation, en accordant des
réductions aux propriétaires durant les périodes creuses.
- Nous le faisions déjà pour les hôteliers, à la condition qu'ils
incorporent le prix des remontées dans un forfait tout compris.
- Les réunions des Maires des stations étaient sources d'échanges,
d'expériences, elles étaient très utiles.
- Le gouvernement tenait compte des avis exprimés par ces
associations de Maire des stations classées qui étaient porteurs du
développement touristique de notre pays.
- Développement coordonné, respect de l'environnement, retombées
économiques, maîtrise par les locaux, lutte contre la
désertification et la spéculation, autant de sujets traités qui
montraient la volonté de tous d'aller vers le meilleur possible!
- Le discours de Vallouise du Président allait faire une synthèse.
- « la montagne doit d'abord profiter au gens du pays »
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- La commune avec l'architecte de la Satis, François de Alexandris
commençait à réfléchir sur le devenir de la station pour réaliser le
Plan pluriannuel de développement touristique.
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- Les journaux titraient qu’Honoré Bonnet souhaitait
démissionner. Si c'était du comité de station nous le savions.
Lorsqu'il allait se faire opérer de la hanche il annonçait par
conférence de presse « si l'opération réussie je pars à l'Alpe
d'Huez, si elle rate je reste à Pra loup ». Jean Sigrand était
furieux, l'apprenant par la presse parisienne. Je n'étais pas au
courant, mon collègue, Maire de l'Alpe d'Huez n'était pas non plus
au courant.
- C'était de la publicité pour les deux stations.
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- Les journaux ont toujours aimé « l'événement », voir le créer.
- Le Provençal et le Méridional, le même groupe dominé par Gaston
Deferre, entretenaient la contradiction pour vendre du papier à
gauche et à droite.
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Le
Méridional critiquait sévèrement Honoré, il faisait mal.
- La chartre des journalistes est ...parfois oubliée. Il faut dire
qu'elle date de juillet 1918 révisée et complétée le 15 janvier
1938, mais toujours en vigueur.
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- Nous recevions Monsieur Fraissinet qui en l'absence de la
liaison avec la Foux d'Allos souhaitait avec sa compagnie, Air
Affaire, réaliser des déposes en hélicoptère.
- Ce projet qui fît long feu, démontrait l'attirance entre les
deux stations. La Satis avait déjà et depuis longtemps renoncé à
investir dans ce secteur.
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- La saison d'hiver s'était terminée comme les précédentes, avec
une augmentation du chiffre d'affaire des remontées mécaniques. Nous
atteignions 4.457.000 francs, progression respectable par rapport à
celui de l'hiver précédent dont le montant était de 3.607.000 francs
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- Dès le mois de février nous arrêtions le programme de l'été.
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