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par Louis Lequette
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- "Qui en veut à Pra loup"
"Pra loup et la Satis ne sont pas en bonne
santé "
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Voici deux titres de la presse qui en disent
long!
- S'ils avaient été au
courant, ils auraient titré : "qui cherche à
prendre Pra loup!"
- Delmars le député et ses
mousquetaires (nom donné par la presse)
m'avaient dit "Pra loup est une bonne
affaire, tu nous la donnes ou cela fera du
mal", j'étais donc au courant...
-
- Nous étions dans une
impasse.
- Pour que le plan soit
recevable, il nous fallait renégocier les
emprunts. Les banques étaient d'accord pour
renégocier les taux, qui étaient de 14% à
8% ou 10% et la durée. Cela devenait
supportable pour autant que la neige tombe.
- C'était le vrai risque,
l'inconnu.
- Contre ce risque, les
banques voulaient la garantie d'une
collectivité à la surface suffisante.
- Le Conseil Général qui
avait déjà accepté de donner sa garantie
pour les emprunts accordés au taux de 14 %
refusait de la translater sur les emprunts
au taux de 8 ou 10%.
- Seules des sociétés
privées dont la surface financière était
suffisante pouvaient se passer de cette
exigence.
- Jean Chabre affirmait "Il
faut que Pra loup demeure à la Vallée "
- Michel Lanfranchi n'avait
pas apprécié que je ne le suive pas pour une
reprise par la Sté de Jacques Ribourel
soutenu par le Crédit du Nord. Cette société
avait des problèmes de survie.
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- "A quelle sauce voulez
vous être mangé?" soulignait le
syndic....devant le tribunal!!!.
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- Je savais que je n'avais
pas à faire à des enfants de cœur.
- Plusieurs étaient déjà
impliqués dans "des affaires" les mettant en
cause personnellement.
- Delmars
soulignait "Pierre Rinaldi signe ce que l'on
veut, il suffit de choisir l'heure...!"
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- Dans ces
conditions...Adieu aux repreneurs
privés......
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- Le conseil
d'administration de la Satis gérait au mieux
le présent. Il se penchait sur l'avenir
proche de la société...ne sachant pas
qu'elle n'avait plus d'avenir. Il était très
difficile de rechercher la vérité dans les
divers imbroglios. conseil du
21.01.92 et ne voir que l'intérêt collectif
-
- Certains administrateurs
se donnaient à fond alors que d'autres
créaient des diversions "estudiantines".
conseil du 21
avril 92
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- La préfecture faisait
entreprendre un audit dont le but principal
était la relance de 32 stations en
difficulté.
C'était le plan Baylet.
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- La partie technique
incombait à Bernard Colomb et la partie
financière à Joseph Iphergan.
- De ces études il
ressortait que le pôle Allos Pra loup était
essentiel à l'économie des vallées, que la
liaison entre Allos et Pra loup était
primordiale pour l'image des deux stations,
mais que la rentabilité de ce secteur était
aléatoire.
- Cette image de marque,
avait été inscrite au quatrième plan
d'équipement de la montagne.
- Toutes les stations
cherchaient à créer des "espaces", des
grands domaines appréciés par les skieurs
pour satisfaire le besoin d'aventure , de
dépaysement.
-
- Toutes les démarches de
la commune étaient faites dans la plus
grande transparence et la plus grande
information des élus et administrateurs.
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-
La chambre régionale des
comptes confirmait le doute sur la liaison
Allos Pra loup et concluait à l'obligation
de trouver un repreneur privé ou à obtenir
l'aide de collectivités "dont le devenir est
étroitement lié au sucés de la station de
Pra loup".
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- La transparence totale
dans toutes les démarches ne favorisait pas
toujours les négociations, elle favorisait
les interprétations, parfois fallacieuses,
mais au moins, elle nous mettait à l'abri
des combines.
information au
conseil municipal
-
- Il nous restait des
réserves foncières qui étaient convoitées
par des repreneurs, tel Ribourel.
- Mais elles pouvaient
aussi amener des aigres fins avec leurs
déviations.
- Le ministère de
l'équipement était donc consulté.
- Puisque nous percevions
que le Conseil Général ne travaillait
apparemment que sur la reprise des remontées
mécaniques et que sa volonté s'imposerait,
il nous fallait préserver le foncier bâti et
les réserves foncières de la Satis pour
l'équilibre des comptes lors de la
liquidation.
direction
départementale de l'équipement
-
- Il est évident que face à
la presse, la présentation de notre avenir
était exposée plus sereinement.
- Il était inutile de
noircir le tableau devant les repreneurs et
encore moins de jeter le discrédit sur une
station qui devait attirer la clientèle pour
la saison d'hiver et ceci... quelque soit le
gestionnaire.
- Le président de la CRC,
précisait "qu'une collectivité n'a pas à
prendre de risque...que les garanties
d'emprunt accordées par les ommunes...représentent
de véritables bombes à retardement"
-
- Le FDES exigeait ces
garanties des collectivités.
- J'avais fait observer en
son temps qu'indirectement ces garanties
rendaient la collectivité dépendante de la
gestion de son concessionnaire sans avoir la
possibilité de pouvoir intervenir.
- Les Sem étaient au moins
directement responsables mais "il faut
beaucoup de vertu pour être administrateurs
d'une Sem. Nées en Belgique d'une volonté
social-démocrate...." adaptées à l'esprit
Français, elles ressemblent à une mauvaise
histoire Belge "
- Cette appréciation se
confirmera avec la Sem Ubaye
Développement...
-
articles de
presse, sauver la satis, quel avenir, les
blues.....
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- Le 5 janvier 1993, le
Préfet Louis Montchauvet adressait aux
mairies son arrêté portant création de la
communauté des communes.
- Dès la parution du
décret, Leader Pub, sous la plume de Serge
Rinaldi, écrivait que la communauté le
chargeait de l'édition des documents
publicitaires. Un avant goût des privilèges!
-
- Les contestations
suivirent immédiatement de la part de La
Bréole et du district de la rive gauche de
Serre Ponçon. Ils demandaient au Préfet
d'annuler son arrêté. Un bras de fer
s'engageait. Cette affaire était portée
devant le tribunal administratif.
la bréole
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-
La polémique sur l'inter
communauté interpellait le gouvernement.
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-
La répartition des sièges
ne correspondait pas aux ressources fiscales
de chaque commune.
-
-
Le conseil municipal
attirait, courtoisement et sans succès,
l'attention sur les problèmes et iniquités
posés.
- Ce n'est que le 19
juillet que les communes se prononçaient
pour le transfert de leurs compétences en
matière touristique à la communauté.
Philippe Gausset attendait dans sa voiture,
une Saab immatriculée à Lyon, le résultat du
vote de la communauté.
- Lorsqu'il me vit il se
cacha. Je fis exprès de venir lui annoncer
"Vous aurez Pra Loup"
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- Avec René Céze le maire
conseiller général d'Allos nous le
connaissions. Il nous avait rendu visite le
28 mai, histoire de préparer le terrain
psychologique. Nous nous étions concerté et
nous étions tombé d'accord qu'il fallait
éviter que nos stations soient menées par
l'affairisme.
- On ne peut mieux résumer
sa moralité et ses dispositions qu'en citant
au mot à mot ..ce qu'il aurait mieux fait de
ne pas nous dire.
- "Je profite du
contexte politique pour me faire de
l'argent"
- Nous savions que sa seule
compétence en matière de sports d'hiver
était Val Fréjus et que la Chambre Régionale
des Comptes sur demande du préfet de Savoie,
avait "épinglé" le contrat dit de
sous-traitance, entre la Sem et
Transmontagne. Valfréjus
épinglée
-
- Rien n'est secret très
longtemps.
- J'étais informé qu'en
sous mains le sous préfet travaillait à
l'avenir de la station, dont les actifs
seraient transférés à une structure publique
et que la gestion serait assurée par un
privé. C'était déjà l'ombre de
Transmontagne.
- Les négociations avec
les privés devenaient inutiles. Elles
étaient poursuivies pour la forme...
-
- J'adressais au sous
préfet, une lettre pour faire le point. Elle
sera communiquée aux intéressés mais
malheureusement pas à la presse. J'alertais
le Ministère du Tourisme sur la tenue de ces
négociations avec Transmontagne à l'insue de
la commune et de la Sem.
- La référence à la Sem
Jausiam aurait peut-être, et qui sait,
alerté l'opinion.
- L'intérêt de cette
indiscrétion était de nous fixer sur
l'avenir " dictée par des raisons
politiciennes sous couvert d'un sauvetage"
-
- Le conseil de la
concurrence en date du 9 juillet 1991 avait
relevé des pratiques d'ententes dans des
appels d'offre lancés par la ville de
Barcelonnette, la commune du Lauzet, le
Sivom, et le département, nous savions ce
qui nous attendait!
lettre au sous préfet
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- Forcalquier et Digne dont
les Maires étaient Delmars et Rinaldi
avaient des soucis avec le financement ou la
passation de marchés avec des associations
"dites.. intermédiaires" ou des
investissement communaux dispendieux. La
justice s'en préoccupait! La presse
relatait!
-
- Un tel constat
d'irrégularités ne pouvait qu'en annoncer
d'autres...
- Nous avions en face de
nous des gens spécialistes....de la chose
publique!
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- Devant ce constat, et les
difficultés que nous avions, nous demandions
à la Chambre Régionale des Comptes de
veiller à la mise en place de la structure
qui allait exploiter la station.
- La réponse est décevante.
- "nous serons amenés à
examiner la gestion du Syndicat mixte et
celle de la Sem Ubaye " Développement "
-
La CRC ne juge qu'après …
effectivement, elle jugera et
condamnera...trop tard!
-
- Nous étions obligés de
demander au tribunal de commerce un nouveau
délai.
- Il fallait voir clair.
-
Le 8 juillet le tribunal
décidait de reporter en septembre sa
décision.
- Cette décision du
tribunal permettait de relancer les
négociations avec les banques et de
rechercher des groupes privés d'une surface
financière suffisante. Elle permettait aux
"mousquetaires" d'affiner leur volonté de
contrôle.
-
- Les repreneurs privés ne
manquaient pas.
-
- - La SEERC souhaitait
gérer la station. Son directeur régional,
Monsieur Maliver, fût appelé le 13 juillet,
au siège de la Lyonnaise ou Jérôme Monod le
pria de ne pas faire concurrence à
Transmontagne. Il fût nommé à Lille.
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- - Monsieur Guilluy avait
une vue globale de la gestion d'une station.
Il avait avec lui la Générale des Eaux, une
banque du nord, un courtier en financement,
un agent de change, une Sté organisatrice de
festival. Il proposait une caution bancaire.
Le montage de la reprise garantissait le
département totalement. Il écrivait "à
l'évidence, les conditions normales de
concurrence ainsi que celles déduite de la
loi Sapin nous apparaisse comme ne pas avoir
été respectées."
- Pas un destinataire ne
fit cas de cette lettre. (préfecture, CRC,
conseil général....)
M.Guilluy:
résumé de son projet de reprise
-
- - Rémy loisirs avait fait
preuve de ténacité dans sa région . Le Père
Rémy y était qualifié de locomotive de la
Bresse. Il connaissait bien le sport
d'hiver.
-
- - Monsieur Shaeffer,
Hôtel les Bergers, se portait candidat pour
l'exploitation, mais il avait réclamé une
indemnité à la Sem pour perte de chiffre
d'affaire du restaurant d'altitude (dont il
était locataire de la Sem) à la suite de la
fermeture du télésiège des Molanes par
manque de neige. Il avait produit pour plus
de 2 millions cent quatre vingt mille francs
pour perte de chiffre d'affaire et était
toujours en conflit et en retard de paiement
de charges.
-
- - Montagne plus, comme
d'autres spécialistes de la montagne
n'arrivait pas à avoir du Conseil Général
les éléments permettant de présenter leur
offre.
-
- - Alpina Méribel était
intéressé mais demandait un délai jusqu'à
l'automne 93. Il pouvait être dans les temps
mais, les éléments ne lui furent pas
communiqués.
-
- - Super Dévoluy ne fut
pas traité mieux
-
- - Sogea, du groupe Saint
Gobain - Progammalo sa de Madrid - le groupe
Horus - le groupe Ines -
- - Provex – Mileli se
lassaient tous, comprenant qu'ils faisaient
diversions.
-
- - La STMB continuait à
attendre le bon vouloir du Conseil Général.
-
-
Le Conseil Général de la
Savoie, avec la Sté d'économie mixte
DIANEIGE se mettait à notre disposition avec
leur savoir et expérience. Leur présence
n'était pas souhaitée....
-
-
- La collectivité aurait pu
avec le privé s'en sortir sans une dette,
sans charge financière, sans risques.
- Mais si Pra loup "restait
dans la vallée" la maitrise financière
échappait aux mousquetaires.
- Les jeux étaient donc
ficelés par eux.
-
- Transmontagne proposait
au Conseil Général des Alpes Maritimes de
reprendre Auron et Isola.
- Philippe Gausset ne
trouva pas dans ce département "le contexte
politique pour se faire de l'argent"
- Son schéma était toujours
le même, ne pas prendre de risque et
émarger.
Transmontagne
schéma Auron Isola et Super Lioran
- Le contexte politique
était plus favorable dans le Cantal.
- Il présentait le même
schéma pour la reprise de Super Lioran, que
le journal La Montagne allait bientôt
qualifier "d'usine à gaz"
- Il affirmait dans le
Cantal qu'il avait contracté avec les élus
des Alpes de Haute Provence et qu'il avait
repris Pra loup.
- Mes amis du Cantal me
confirmaient qu'il aurait Super Lioran car
le Conseil Général était dans les mains de
la même majorité que celle de notre
département!
- Tout s'éclaircissait.
-
- Pourtant, Pierre Rinaldi
se mettait en colère en découvrant, le côté
artificiel de Transmontagne.
- Qui n'avait même pas pu
libérer à 50% de son capital social.
- Il affirma tellement son
courroux que nous pûmes croire, mais un
instant, que Transmontagne allait tomber en
disgrâce, et que nous allions retrouver une
saine concurrence.
- Rien ne fît, les
mousquetaires veillaient et ils savaient
choisir le bon moment....pour le faire
signer.
-
- Le 19 juillet le Conseil
Général imposait au conseil municipal
d'accepter son projet de délibération lui
permettant de racheter les actifs de la
Satis par un syndicat mixte à constituer.
- La commune devait perdre
la taxe communale, dite taxe montagne, qui
serait transférée à la communauté des
communes.
- Elle acceptait le
protocole bancaire, s'engageant à payer
chaque année sa contribution d'un montant de
1 085 000F.
- Le président Conseil
Général, Rinaldi, le député Delmars, en
présence du préfet, acceptaient que ne soit
transféré que les "actifs d'exploitation",
ce qui laissait à la Satis toutes les autres
valeurs foncières bâties et non bâties, et
les valeurs mobilières de placement.
- La Satis avait 12
millions en banque.
- Ces mêmes responsables
politiques et le Préfet, en qui on ne devait
que placer notre confiance, s'engageaient à
amener à la commune des dotations
budgétaires en provenance de la communauté
européenne, du PPDZR, de la DDR et du plan
montagne (état région département) dont le
montant total s'élevait à 48 millions de
francs.
- Dans ces conditions la
commune acceptait la contribution qui lui
était imposée, tenant compte que le montant
de la taxe professionnelle incombant à
l'exploitation des remontées mécanique
s'élevait à 750.000 francs, que les droits
de passage sur les terrains communaux
étaient fixés à 1,7% du montant du chiffre
d'affaire et que les efforts de
communication étaient pris en charge par la
communauté, grâce au transfert de la taxe
montagne.
- L'effort était compensé.
Projet de
délibération 19/07/1993 imposé par le
Conseil Général
- Dès le lendemain les
journaux annonçaient que le département
prenait "les manettes".
-
- Le 22 septembre le préfet
autorisait la création du Syndicat mixte.
Arrêté
préfectoral N° 93-1848
- Les rôles étaient
inversés.
- Le préfet, Louis
Mauchauvet était sous tutelle politique et
il n'appréciait pas.
- Les "politiques" ne le
trouvaient pas assez souple.
- Il fût bientôt remplacé
par un bon serviteur de la sénatrice,
Michaud Chevry, de la Guadeloupe, qui lui
enseignait ce que le monde élu ...attend
d'un serviteur de l'état.
- Un fusible....
-
- Le 23 septembre je devais
en ma qualité de doyen ouvrir la séance du
Comité Syndical du syndicat mixte qui
élisait son bureau et adoptait le projet
d'offre de reprise de la Satis pour la
transmettre au tribunal.
Comité syndical
du 23 septembre 1993
-
- Ces formalités
accomplies, le jugement du tribunal était
acquis. Le plan de cession était homologué
par le tribunal le 6 octobre, laissant à la
Satis les fonds et valeurs mobilières (12
millions) les locaux commerciaux du Gray
d'Albion, et les terrains à bâtir, situés à
Molanes.
-
- Tout le reste était vendu
pour 1 franc.
- le rappel des valeurs
d'expertise s'impose :
- le bâti : 7.566.923
francs,
- les terrains : 17.725.381
francs,
- le matériel en valeur
d'utilisation : 59.378.600 francs,
-
- La valeur d'expertise,
avait déjà minimisé et de beaucoup les
valeurs, des terrains, des studios du
Signal, du foncier bâti.
- On ne parlera plus des
offres du privé pourtant plus avantageuse et
représentant une autre garantie que celle
"d'élus". Mais derrière les élus il y a la
garantie du contribuable.
-
- Les politiques allaient
remettre en cause ce plan de cession du
tribunal.... renier leur parole...
Homologation plan de cession
-
- Bernard Goirand sur
conseil de son père (un ami) me demandait à
qui s'adresser pour revenir dans la vallée
et diriger Pra loup.
- Il m'envoyait son
curriculum vitae de chez Agudio Poma filiale
de Pomagalski Italienne.
- Ma réponse fût claire.
- Adressez vous directement
à Transmontagne, car rien n'est fait dans la
légalité, cette société est déjà désignée
d'avance..
-
- Ce fût fait ainsi.
-
- Il fallait préparer
l'hiver, que la saison soit réussie.
- La date de transfert
n'était fixée qu'au 15 décembre.
- Je proposais d'assurer
l'intérim et de réaliser les investissements
nécessaires à la sécurité, à la maintenance,
sous réserve de l'agrément du syndic.
- Transmontagne qui était
présent au tribunal avait demandé le
licenciement du directeur Monsieur Biard.
Préparation
saison 93 94
-
- Maitre Gillibert
s'inquiétait.. pour la légalité de sa
mission de Syndic.
- Rinaldi imposait la
présence de Transmontagne par la signature
d'une convention d'assistance du 1 novembre
1993 au 15 décembre 1993 rémunérée
forfaitairement 70.000 francs hors taxes.
- Maitre Gillibert était
contraint (par la pression politique) de
payer ces honoraires (hors plan) par la
Satis.
- C'était ni plus ni moins
que du vol au détriment des créanciers, et
de la Satis.
- C'était Transmontagne qui
avait rédigé le contrat, et l'avait envoyé
directement par fax dès le 10 octobre .
- Maître Gillibert...
m'écrivait... "la situation est, on ne peut
plus délicate....si à l'issue de l'appel
d'offre Transmontagne n'est pas retenue".
Diplomatie, soumission, ou innocence?
- L'appel d'offre pour la
délégation de service n'était pas lancé et
ne pourrait pas l'être compte tenue des
délais légaux imposés par la loi Sapin.
- Le préfet avait publié
l'avis d'information sur la délégation de
service public fixant la date limite du
dépôt des candidatures au 15 novembre 1993.
Avis dépôt des
candidatures et délibération!
-
- Sous la présidence
d'Henri Savornin la commission de
dépouillement pour l'exploitation et la
gestion des remontées mécanique se
réunissait le 9 décembre à Seyne les Alpes
pour arrêter la liste des candidats à la
candidature.
- En soit disant
concurrence avec le Conseil Général
représentant la Sem Ubaye, n'était retenu
que la Sa les Deux Alpes loisirs et la Sté
de Chamrousse.
- Je faisais remarquer que
ces deux candidats étaient administrateurs à
Transmontagne.
- Savornin me demandait de
me taire car Gilbert Brun était là avec sa
moralité bien connue et il ne faisait pas
partie du clan.
- De peur de revirement il
faisait signer un pv simplifié manuscrit.
pv simplifié et
candidats retenus
-
- L'appel d'offre pourrait
se faire sans crainte du résultat.
- Les banques avaient
toutes signé le protocole découlant de plan
de cession. Elles ne craignaient plus rien
le contribuable garantissait!
Protocole des
banques
- Dans l'attente de l'appel
d'offre, devant respecter pour la façade la
réglementation, le syndicat mixte passait
avec convention pour "la période
transitoire"
- Il était prévu que cette
période s'arrêterait en février et je devais
intervenir pour qu'elle couvre tout l'hiver
sans rupture dans l'exploitation de la
saison.
convention Transmontagne et additif
- Transmontagne avait
rédigé le contrat " à sa pointure "
-
- Le 13 décembre était
signé l'acte de cession avec prise d'effet
au 15 comme prévu.
- Rinaldi faisait un
communiqué à la presse.
- Tout baigne......
- Je remettais les
clefs.....presque heureux d'en terminer avec
cette gestion bénévole qui durait depuis
quinze années et surtout de sortir de toutes
ces manipulations auxquelles je ne pouvais
adhérer.
-
- Ce n'était qu'illusion...
ce n'était pas fini.
- Je ne faisais pas partie
du clan et j'étais donc considéré comme un
adversaire.
- Pour un adversaire rien
n'est pire que de savoir que vous savez en
face quelqu'un qui sait.
-
- Ni Transmontagne qui
assurait la gestion, ni le syndicat mixte
n'avait prévu qu'il fallait de la trésorerie
pour gérer la station dès le 15 décembre.
- Sans respect pour le plan
de cession du tribunal, ils demandaient à
Maitre Gillibert de virer l'argent
disponible de la Satis (12 millions) sur le
compte du syndicat mixte.
- Maitre Gillibert me
consultait pour le principe car il savait
que ces valeurs appartenaient à la Satis et
à ses créanciers et qu'il risquait d'être
attaqué pour détournement de fonds.
-
- Ne pouvant pas payer les
factures et surtout les salaires, Delmars
député, et Chabre conseiller général (et
notaire) affirmaient devant l'opinion public
et par communication à la presse que la
maire d'Uvernet privait les employés de leur
salaire.
- Ils méconnaissaient le
droit et la loi.
- Delmars disait je suis
député donc je suis la loi, je la fais!!
-
- Pour ce faire valoir ils
inauguraient le lac de Costebelle que nous
avions réalisé.
- Gaston et Vaginay
représentaient l'association Avenir de Pra
loup.
- L'hiver allait être
enneigé, mais....
-
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Dernier conseil Satis
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