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par Louis Lequette
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- Les journaux allaient titrer,
le tribunal administratif de Marseille annule
l'arrêté préfectoral conférant à la communauté
des communes la compétence en matière de sports
d'hiver.
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- Qu'importe, la loi était
violée, elle était mal violée, on allait mettre
les formes et recommencer! Reprendre un arrêté !
- L'APP, association des
propriétaires s'inquiétait, non du manque de
moralité mais de ses conséquences financières
pour leurs propriétés secondaires
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Inquiétude des
propriétaires
- L'amoralisme des affaires
faisait la une, l'argent primait!
- C'était le temps de
l'amnistie. Une nécessité disait-on! pour
repartir d'un bon pied et conserver des élus
….mouillés!
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Le
Monde du 11 mai
1995
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- La commune de Vars avait
repris la concession, l'exploitation des
remontées mécaniques.
- La SEDEV, son
concessionnaire, voulait reprendre Pra loup,
considérée comme étant une bonne et même une
meilleure affaire. Le conseil général s'opposait
encore!
- Nous faisions le même chiffre
d'affaire de remontées mécaniques.
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- Tout le monde aurait du
s'inquiéter de voir les autres stations
retrouver la croissance avec la neige naturelle
ou de culture.
- Pra Loup était aveugle ou ne
voulait pas voir d'où venait l’effondrement de
son chiffre d'affaire.
- Comment soupçonner que tout
cela venait de l'octroi de privilèges, ou…
d'indélicatesses?
- Il fallait ajouter à cette
chute du chiffre d'affaire, le coût de la
nouvelle gestion.
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Tableau comparatif
des C.A fourni par le service d'étude et
d'aménagement de la montagne
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- Si l'hiver 1990/1991 notre
chiffre d'affaire avec la Sem Satis était
proche de celui de Vars, 26.290 KF et 27.000 Kf,
il en est tout autrement l'hiver 1994/1995,
21.000 KF et 43.000 KF.
- En 2010 plus personne
n'osera plus comparer Pra loup avec Vars.
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- L'ASA, l'APP, SOS Pra loup,
se chargeaient de la communication pour les
élections qui approchaient.
- L'ancien Président de l'ASA,
Jourdan Barry, et l'adjoint, Monsieur Tréal
décidaient de démissionner du bureau de l'ASA
devant les attaques incessantes menées par le
président de l’ASA, et ses acolytes.
- Le président du Cheverny,
avait attaqué la mairie pour préserver « son pré
vert ». Il croyait pouvoir développer son
« Ego », mais la cour administrative d'appel de
Lyon lui donner tort.
- La mairie avait donné un
permis pour faire des chambres au lieu de faire
une boite de nuit. Cette option était guidée
pour maintenir le calme dans ce secteur et
développer l'hôtellerie.
- La cour de Lyon, rappelait,
les règles de vote devant être respectées par
l'ASA de Pra loup et sa mission en tant que
« garante du droit des tiers du lotissement »
- Rien ne fût entendu.
- Ce nouveau président de
l'ASA, un cousin de Chabre devait déstabiliser
la commune puis devenir conseiller. CQFD
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- Le président du SMAP était
mis en examen, pour recel, complicité de faux et
usage de faux en écritures publiques. Complicité
de détournements de fonds publics. Corruption.
(ordonnance du 30 avril 1996) (dénonciation de
la chambre régionale des comptes pour des faits
remontant à 1987)
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Ordonnance de renvoi
devant le tribunal correctionnel
- Malgré cela, Pra loup lui
conservait la confiance.
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- Il n'y avait pas lieu de
s'alarmer... car on avait fait son choix... pour
le montage avec Transmontagne.
- Pourquoi s'interroger sur la
moralité de ce « CLAN » qui promettait d'amener
de l'Argent...
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- Cet argent « ….l'argent qui
corrompt....Verbatim » (voir le monde du 11 mai
1995 ci-dessus)
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- L'APP laissait, non
seulement, s'accomplir une infraction à la
législation portant sur l'exercice illicite de
la profession par un agent immobilier
s'attribuant le même sigle, APP, pour abuser les
propriétaires, mais attaquait la mairie « qui
nuisait au développement de cette agence ».
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- Oui mais....L'APP faisait
campagne.
- Son Président, Grotard
dénigrait la mairie. Il était pourtant dans
toutes les instances et néanmoins estimait être
tenu à l'écart.
- Un problème d'étiquette ou
... qui le rendait aveugle.
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- L'agence que défendait ce
président allait être mise en cause par la FNAIM,
Alpes Azur, et la DDCRF...
- Elle allait être mise en
cause avec Transmontagne pour tarif
discriminatoire. Elle bénéficiait de tarifs très
préférentiels sur les remontées mécaniques.
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- Encore une évasion du C.A.
qui explique sa chute...
- Une évasion, guidée par un
objectif « pour recevoir, il faut donner, et
pour donner il faut prendre »
- Une moralité!
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- Deux ans après ce président
allait reconnaître les déviations.
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Deux lettres de l'APP
pour la campagne et l'évolution deux ans après
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- SOS Pra Poup, P. Gaston,
regroupait des propriétaires qui voulaient
apporter leur obole pour sauver Pra Loup.
L'intention parait bonne.
- Ils ne se posaient donc pas
de question, ne voyant pas qui les bernaient.
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- Ces affaires allaient avec le
temps, toutes être révélées, portées devant la
justice, devant la direction de la concurrence
et des prix, le conseil supérieur de la
concurrence.
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- Nous y reviendrons.
- Elles rapporteront beaucoup
aux bénéficiaires et coûteront très chers aux
contribuables, qui les ignoraient.
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- Le conseil municipal alertait
la chambre régionale des comptes, et le
procureur de la République. Le conseil demandait
un contrôle de toutes les opérations de gestion
et de transfert d'actifs...Là encore, il faudra
du temps.
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Lettre à la
chambre régionale des comptes et au Procureur de
la République
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- La justice a besoin de
temps... et certains savent en profiter!
- Nous alertions également le
ministre de l'intérieur, c'était Charles Pasqua.
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Lettre
Charles Pasqua
ministre de l'intérieur
- Fallait-il y croire ?
- Nous avons certainement fait
une erreur, un boomerang!
- Notre transparence donnait
des armes au « clan » adverse.
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- Isola connaissait des
problèmes. Sophie Deniau, belle fille de Jacques
Toubon, ne cachait pas, que son beau père était
visé à travers elle. Nous en avions parlé lors
d'une rencontre au Sénat et comparé les
difficultés qui devaient lui dicter la plus
grande prudence.
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- Allos était obligé de passer
sous l'autorité de Rinaldi et Delmars.
- Le conseil général se vantait
du sauvetage, de la solidarité.
- Le conseil municipal et son
Maire, étaient contraints d’accepter le dictat
du clan
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Horizons, en direct
du conseil général
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- Une réunion en l'absence du
Maire (même scénario qu'à Uvernet) allait
mettre immédiatement le feu aux poudres.
- Le Maire René Céze,
démissionnait et passait la main à son adjoint,
Lanthleme.
- Il faisait un choix moral
qu'il allait confirmer lors des prochaines
cantonales, faisant basculer le département de
la droite à la gauche.
- La morale contre son propre
groupe majoritaire au conseil général.
- Toutes ces difficultés
auraient du ouvrir les yeux. La presse s'en
faisait l’écho, celle de droite louait les
sauveteurs, celle de gauche posait les vraies
questions.
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La menace a fondu, -
le conseil général, sauveteur ou fossoyeur?- il
ne manque pas un bouton de guêtre
- Même la Banque de France ne
souhaitait pas entendre.
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Banque de France
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- Les élections de juin 1995
allaient se passaient sans campagne, avec des
procurations des électeurs guidés par l'ASA, L'APP,
et SOS Pra Loup.
- Ce fût une campagne des plus
calmes.
- Une campagne qui était
dominée par les résidents secondaires votant par
procuration, sur instruction ou sans instruction
sur ce qui ce tramait!. Sur fond d'une
information, affirmation « Pra loup doit rester
aux gens de la vallée »
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Le journal de
campagne
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Les relations avec l'Asa se sont
dégradées par la volonté de créer une ambiance
hostile pour gagner les élections.
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Le successeur de Monsieur Jourdan
Barry, dont lettre ci-joint, étant le cousin de
Chabre....en service commandé..
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Nous verrons que la gestion de
l'Asa devrait les conduire au contentieux tant
son fonctionnement était fantaisiste, ne
respectant aucune règle... pourtant rappelée par
la cours d'appel administrative de Lyon. (Procès
Loup Blancs /Asa -Valo du Cheverny)
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Relations avec l’Asa
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Ayant travaillé de 1959 à 1995,
il y avait de quoi se fatiguer du monde... sauf
des anciens que je ne remercierai jamais assez.
Remercier, ces anciens, pour leur droiture, leur
parole, leurs actions, leur désintéressement
personnel au profit de leur communauté, leur
reconnaissance...
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Ces anciens à qui l'on doit cette
œuvre collective qu'est Pra loup. Et d'autres
s'attribueront sans vergogne.
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Je tenais à le faire publiquement
en transmettant le pouvoir
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Le testament
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- Delmars
plaçait deux de ses hommes de confiance pour
bien contrôler Pra Loup.
- Bruno Vaginay pour le poste
de maire et son attaché parlementaire, Depierre
pour veiller sur Vaginay. Depierre avait déjà eu
pour mission de veiller...sur le conseil
municipal.
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- Tous deux étaient
inéligibles, non résidents, non inscrit sur les
listes. Je laissais faire bien qu'une simple
action devant le tribunal administratif aurait
réglé cette infraction qui symboliquement
marquait la vie de la commune.
- Je laissais faire, comme un
référendum.
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- Depierre
vint s'excuser d'avoir agit ainsi.
- Malheureusement il décéda
rapidement.
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- Ce conseil allait consolider
le statut privilégié de Transmontagne au
détriment des finances de la commune. Droit de
passage, taxes montagne, participation à
l'effort d'équipement (250 francs le m²), taxe
professionnelle....
- Tout cela allait
déséquilibrer les finances et allait permettre
de se plaindre chaque année lors du vote du
budget et permettre de dire nous payons les
dettes de la Satis!!
- C'est ainsi que beaucoup
d'élus pensent nécessaire d'asseoir la
notabilité sur le dénigrement du passé au lieu
de la bâtir sur les projets d'avenir.
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- C'est ainsi que se sentant
libre d'agir, sans contrainte, sans
surveillance, sans opposition, Transmontagne
portée par « ses élus » allait pouvoir évoluer
en toute impunité.
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- Pra Loup allait alors
connaître des déviations, des affaires qui
allaient être portées devant la justice, et qui
firent le plus grand mal, si ce n'est à l'image
superficielle de Pra Loup, mais à l'esprit de
communauté que nous avions bâti et qui en
faisait la valeur.
- La Gestrim et la FNAIM,
l'agence Alp Azur, Marmotel, allaient révéler
ces déviations.
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Mais comme toujours, il fallait
du temps... à la justice et pendant ce temps là,
le cancer rongeait.
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