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par Louis Lequette
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- Montée en puissance de
Transmontagne
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- Allos renégociait avec le
conseil général dans un sentiment de
frustration. Le contrat avec Transmontagne lui
avait été imposé comme à Pra Loup.
- Ce n'était donc pas une
question de couleur politique mais de
corruption, disons d'affairisme politique.
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- L'insatisfaction de René
Céze, maire et conseiller général RPR, allait
s'exprimer, contre son propre camp majoritaire
au conseil général.Il installait son Adjoint , M
Lanthelme, aux rennes de la commune, ce qui
assurait la continuation
de la politique qu'il souhaitait
mener.
- Le but principal était
d'écarter Transmontagne de la délégation de
service public.
-
- Cette délégation de service,
dictée comme à Pra loup, à des fins
politiciennes était aussi défavorable pour le
val d'Allos que celle pour Pra loup.
- Mais le Val d'Allos était
solidaire, alors qu'à Pra Loup des alliances
étaient nouées, pour des raisons inavouables.
Elles portaient Transmontagne au pinacle!
-
Flagorneries!....Intéressement !
- Ces alliances, apparemment
contre nature, associaient des personnalités se
disant socialistes avec d'autres prêtes à
s'allier au Front national.
- Un dosage minutieux
pour rendre l'opposition inopérante.
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- Les deux communes Allos et
Uvernet étaient donc radicalement opposées.
- L'une voulait bouter dehors
Transmontagne et l'autre lui déroulait le tapis
rouge.
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- Cette trouble protection de
Transmontagne par la nouvelle municipalité
d'Uvernet Fours était plus pénible que la fin
d'un mandat.
- René Céze, lui, avait le
plaisir de voir se poursuivre par Michel
Lanthelme son adjoint, devenu maire, une
politique qu'il avait mis en place.
-
- Rémy Fortoul, l'ancien
président du syndicat intercommunal de la
Vallée, trouvait les mots pour exprimer la
sagesse et me souhaiter « de retrouver le
plaisir de vivre en eaux plus calmes ».
- Il avait l’expérience. Il
avait vécu ...en Homme Digne.
- Daniel Spagnou, m'écrivait
que « l'Ubaye n'est pas un long fleuve
tranquille ».
- Daniel Spagnou allait plus
tard avoir l'investiture du RPR. Delmars
bientôt battu par Robert Hondes, n'aurait plus
l'investiture du RPR, qui ne voulait pas d'une
campagne, avec cette casserole de la marque
« Transmontagne. »
- Michel Lanthelme, m'écrivait
plus tard, « j'espère et souhaite que tout ce
que vous faites puisse enfin être reconnu et
aboutir à une situation plus saine »
- Tout ceci pouvait apaiser,
était encourageant, mais ne me laissait pas
présager des années tranquilles!
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Lettre Remy
Fortoul - Daniel Spagnou - Michel Lanthelme.
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- Mon conseil avait accepté de
baptiser, « Espace Lumière, » le complexe Ubaye
Verdon que j'avais réussi à faire inscrire au
quatrième plan d'équipement de la montagne en
1961.
- Nous avons,
baptisé notre espace ski au cours d’une réunion
avec Allos le 30 juillet 1991 .
- Plusieurs réflexions ont
guidé ce choix.
- Paul Reynaud m'avait dit
« faites l'alliance de la neige et du
soleil ».
- Nous ne voulions pas
personnaliser, sachant que tout passe.
- Je voulais faire plaisir
aux Anciens de la commune, et respecter le
passé. Ces Anciens avaient choisit Notre
Dame des Lumières comme patronne d'Uvernet.
- Et nous avions bien
besoin de lumière dans cette période
trouble!
- Mais, Notre Dame des Lumières
n'inspirait pas tous les élus de l'espace
Lumière de la même façon!
-
Le Val d'Allos remonte la pente
-
- L'exemple de René Céze, maire
d'Allos et conseiller général, RPR, ne suffisait
pas à ouvrir les yeux en Ubaye.
- La commune d'Allos, allait en
découdre devant le tribunal administratif de
Marseille.
- Le conseil général essayait
de sauver son unité, et pour ne pas étaler ses
divergences, se réunissait à huit clos.
-
Transmontagne à huis
clos
- Michel Lanthelme montait au
créneau, appuyé par Jean Louis Bianco.
- Le règne du RPR majoritaire
au conseil général touchait à sa fin.
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- A Pra Loup le contrat de plan
que nous avions signé permettait de réaliser des
travaux, ce qui contribuait, non seulement à
occulter les doutes sur le fond, mais à
valoriser l'action des mousquetaires.
- L'enneigement artificiel,
dont le financement nous avait jusqu'alors été
refusé, pouvait enfin être commencé.
- Les caisses, les gares de
départs des télécabines, la galerie commerciale,
l'office du tourisme étaient bien maquillés
faisant oublier les années de service.
- C'était un plus, n'induisant
pas directement de retombées économiques mais
montrant que la station se rénovait .
(Architecte Lesly Bonnet)
- Seuls les terrassements
effectués au col des Thuilles surprenaient, les
heures de bulldozer payées et le travail
effectué interpellaient, ceux... du métier!
- Il y aurait à dire sur la
rigueur de passation des marchés....
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- Curieusement les premières
attaques venaient de la Gestrim,
qui pourtant avait fait campagne
contre la municipalité sortante
et de l'agence
Alp Azur, appuyés par la FNAIM. Ils portaient
plainte auprès du Procureur. Ils signalaient
les infractions au préfet.
- L'attaque visait l'APP.
- Il y avait confusion, ce
n'était pas l'association des propriétaires de
Pra loup, qui était visée, mais l'agence qui
utilisait le nom, qui usurpait, afin d'induire
en erreur.
- Il fallait néanmoins noter
que l'association APP, restait sans réaction.
- Elle laissait faire.
- Le président
Grotard, qui était si critique,
ne disait mot.
Or « Qui ne dit mot consent. »
-
Société Euréka
Tours,
Alp Azur, affaire Schaeffer
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- La lecture des pièces jointes
donne un bon éclairage de cette « première »
lumière.
-
- Mais ces écarts à la
légalité, permettaient de faire venir des
hollandais. Ils sur-peuplaient des appartements
de propriétaires qui allaient se lasser de
louer. Ces propriétaires louaient parfois comme
disent certains sportifs « à l'insu de leur
propre volonté. »
- Ces hollandais connus
pour leur économie faisaient néanmoins
travailler, mais au rabais.
-
L'école de ski travaillait ….
en ces temps difficiles!
on s'en accommodait, sans se
soucier des conséquences sur le futur, sur la
dépréciation de la clientèle de Pra loup.
-
- Ces hollandais arrivaient à
offrir aux hôtels de Pra Loup, 10% de
rétro-commission sur le chiffre d'affaire des
remontées, s’ils leur donnaient un flottement en
lits.
- Il fallait se poser des
questions ? Eclaircir. Mais non...
-
- Isola se trouvait dans une
impasse économique. La Sapsi présentait, soit
disant, un passif de 545 millions de francs.
- Là aussi la neige sentait les
influences politiques.
- La neige empoisonnée,
comme l'avait écrit Françoise Arnaud.
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- Bernard Tapie avait obtenu un
concours auprès de la SDBO filiale du Crédit
Lyonnais.
- Mais la SDBO coupait
soudain les crédits, fragilisant
l'entreprise.
- Avec Sophie Deniau nous nous
étions entretenu au Sénat, de ce dossier, ceci
par amitié avec Jean François son père. Nous
avions convenu qu'il fallait agir avec la plus
grande prudence, tant on sentait le terrain
miné.
- Il semblait évident que
Jacques Toubon, Gardes des Sceaux, devait
être.... était visé par ricochet.
-
Instruction sur la
déconfiture d'Isola
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- Transmontagne faisait une
offre de reprise des stations d'Isola et
d'Auron. Nous avons échangé nos
informations avec mon ami, maire de Saint
Etienne de Tinée.
- Ces amis élus des Alpes
Maritimes étaient perspicaces et refoulaient
transmontagne.
- Transmontagne essayait
d'avoir Serre Chevalier, l'exemple de Pra
Loup Allos mettait fin également
- à ce projet.
- Sans complexe, le conseil
général affirmait avoir agi pour éviter le pire
pour la station d'Allos et de Pra Loup.
- Leur communication
trompeuse, il faut l'avouer était bonne... des
Pro!
-
- Durant de nombreuses
années, les meilleures de Pra loup, nous
avions était confronté à la montée d'un
certain milieu de Marseille. Il était attiré
par les affaires ou simplement venait se
mettre au vert ou au blanc.
- Nous avons appris, par
exemple, que Gaétan Zampa avait été hébergé
à la Voile des Neiges, sans problème.
- L'un d'entre eux était
venu me voir pour me faire part de ses
intentions de créer un Casino.
- Pour sonder, je lui
disais, il faut de l'argent et un casier
judiciaire vierge. La réponse était
spontanée « j'ai un ami qui a cela » C'était
clair ..sans rancune...
- Sans en faire l'éloge, il
fallait constater que ce milieu avait ses
règles, son code d'honneur, ses sanctions et
que la parole donnée était respectée.
Lorsqu'il s'engageait avec la mairie à
mettre fin à une déviation, il respectait
les engagements. Il faut dire que entre eux
la sanction tombait pour tout manquement.
-
- La politique, qu'il est
nécessaire de qualifier de politicienne, pour ne
pas salir ce noble mot, n'avait pas de parole,
pas d'honneur, car pas de sanction.
- La seule sanction était de ne
pas avoir à nouveau l'investiture si... on
manquait à la règle dictée, à la discipline!
ou...
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- Transmontagne continuait à
vendre des forfaits périmés datant de l'époque
de la Satis.
- Une économie parallèle, au noir.
- Une économie dissimulée qui
allait trouver un lien avec l'affaire Alp Azur
ci dessus citée.
- Le conseil de la concurrence
allait agir.
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- Toutes les stations se
battaient, nous nous soumettions au désir de
transmontagne qui se servait de l'argent de
Pra loup pour « lever d'autres capitaux »
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- La communication sur les
stations d'Allos et Pra loup validait la
soit disant politique de sauvetage.
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- Personne ne se posait la
question sur la naissance subite de
Transmontagne, qui n'avait aucune référence dans
le domaine des sports d'hiver, dans l'équipement
de la montagne, sa protection, son respect et surtout dans
la sécurité.
- Son directeur disait « la
neige est une affaire »
- Les élus admettaient que
le messie des neiges était arrivé.
- Alléluia , Alléluia..on
nous voilait la face...Transmontagne allait
investir l'argent pris à Pra loup à Dubaï
vers la Mecque financière
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Promoteurs: la fin
du rêve blanc- les nouvelles donnes de la neige
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- Nous avions un bon sous
Préfet, Denis Chausserie-Laprée.
- Il était magistrat. Il était
de très bon conseil. J'allais en user.
- Il jugeait... entre autre que
la vallée avait « un potentiel mais manquait de
projets unitaires ».
- Il n'était pas fait, c'est
mon appréciation, pour se plier aux exigences
politiques....il était décrié par les élus
ubayens.
- Il demandait à être
réintégrer dans son corps d'origine. Il
repartira à l'école de la magistrature de
Bordeaux.
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Le Sous
Préfet Denis
Chausserie-Laprée.
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- Il y avait donc des hommes
qui appréciaient la situation.
- Il y avait donc toujours un
espoir de faire la lumière.
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Cet
espoir vint en 1997.
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