Retour accueil |
·
LE
BACHELARD d'UVERNET
*
·
un droit
de réponse refusé et c'est la démocratie bafouée
·
une
obligation de réponse au maire qui chaque année adore
aborder ce sujet:
Extraits
du Bachelard
"Le
courage c'est de rechercher la vérité et de la dire, de
renoncer à la gloire du mensonge qui passe." Jean Jaurès
Dettes de la
satis:
A chaque vote du
budget, à chaque occasion le maire se fait un malin plaisir
de souligner ce poste.
Ce
n'est qu'une diversion pour occulter la réalité
1)
Quelles
sont ces dettes:
Une partie des
annuités des emprunts qui ont permis de financer les
remontées mécaniques, sans lesquelles Pra Loup n'aurait pu
fonctionner depuis 1993.
2) Ces
annuités d'emprunts correspondent à la dotation au poste
amortissement que toute entreprise se doit de pratiquer.
Tout était
équilibré:
Le contrat de
délégation de service concédé à Transmontagne prévoyait le
versement d'une redevance, devant si nécessaire, contribuer
à équilibrer le montant des annuités.
Cet effort
financier, correspondant à l'investissement obligatoire pour
rénover le parc des remontées mécaniques, était également
compensé par le produit; de la taxe professionnelle; de la
taxe montagne; par le versement des droits de passage des
remontées mécaniques et des pistes sur le domaine communale;
par les redevances demandées aux promoteurs ( zone NA de Pra
Roustan par exemple).
Le conseil
municipal a donné son accord et délibéré en précisant que
tous les biens fonciers devaient revenir à la commune. Cette
délibération n'a pas été respectée!
D'autre part un
contrat de plan de 48 millions de francs, pour moderniser
(enneigement et pistes) était obtenu par l'ancienne
municipalité en 1993.
La station de la
Foux d'Allos devait payer une redevance d'exploitation pour
la liaison des Agneliers et ainsi contribuer à amortir les
investissements et l'exploitation de ce secteur.
Les accords n'ont
pas été respectés !
C'est ainsi qu'en
plus des remontées mécaniques, le Smap ou la commune
devenaient propriétaires des réserves foncières de la Satis.
(genépi, gray, signal, terrain d'exploitation, restaurant
clos du serre, terrain à bâtir 17 000 m² shon...garage,
restaurant d'entreprise, garage secteur chalets...)
A la clôture des
comptes l'excédent de la Sem Satis (1.800.000 frs) a été
versé par Maître Gillibert à la commune, ce qui prouve que
toutes les dettes ont été honorées.
De tout ce que
dessus................Rien n'a été
respecté.......................à qui la faute?
Transmontagne, a
été mis en place, avec de fausses délibérations, elles ont
toutes été annulées par le tribunal administratif.... que
j'ai saisi, personne n'a voulu en profiter pour mieux
définir les charges et obligations!
Pourquoi ? À
qui la faute ?
Transmontagne
était protégée, par le monde politicien, aidée par le
secteur public, et pourtant Transmontagne a déposé le bilan
dans 12 stations.
Personne n'a voulu
voir ce qui se tramait? Par Incompétence? Par Laxisme? Par
Connivence?
Le maire a même
fait prendre une délibération pour m'interdire l'action
civile !
Le maire a t il
été mis en place pour favoriser Transmontagne ?
Faut-il
rappeler:
Comment et par qui
Transmontagne a été mis en place? (voir le rapport de la
Chambre régionale des Comptes qui dénonce un... Simulacre
d'appel d'offre) et Comment ces politiciens ont eu (ou volé)
la Satis pour un franc.
Ainsi on a trompé
les actionnaires de la vallée, et la commune d'Uvernet Fours
majoritaire.
Et puis:
- Pourquoi aucune
enquête judiciaire n'a été demandée à la suite du dépôt de
bilan de Transmontagne?
- Pourquoi le vol
du coffre n'a pas fait l'objet de poursuites?
- Pourquoi on a
laissé vendre à Maulin la fin du contrat de Transmontagne,
(trois ans) alors que la déchéance devait être prononcée
(voir art: 17 de la convention- déchéance).
Alors que par
exemple, gérée comme il se doit, Chamrousse a simplement
vidé Transmontagne....
Comment a t on été
obligé (et par qui) de racheter 1 million d'euros, à Maulin
la fin du contrat de DSP de Transmontagne, soit 2 ans, lui
laissant prendre le cash flow d'une saison (entre de 17 à
20 % du CA, d'une bonne saison sans investissement ni
entretien)
- Pourquoi le
maire est-il favorable en 2013 pour que des créanciers de
Transmontagne soient remboursés ?
Monsieur le
Maire: à qui incombe la responsabilité de cette situation ?
De ce bilan à expliquer!
Et il faut
aussi préciser:
Que les dernières
remontées mécaniques réalisées, pour pallier aux carences de
Transmontagne ont toutes fait l'objet d'emprunts à la charge
des collectivités, du Smap, de la régie.
Que dans 20 ans,
un élu, ignorant (ou mal intentionné comme
aujourd'hui ) pourra, à l'identique, reprocher cette charge
d'équipement qui pourtant est nécessaire à la modernisation
de la station.
Enfin, faut il
souligner que les réserves foncières de la Satis,
et de la commune sont actuellement vendues (et
comment) contribuant largement depuis quelques
années à l'équilibre du budget.
Faut il
prévenir que ces réserves, ces actifs s'épuisent et qu'il ne
restera prochainement que la pression fiscale.....et de
comparer l'endettement et la pression fiscale avec les
autres communes.
Il faut
informer sur la légèreté de la gestion.
- Quelle légèreté
que de dire que les nouvelles remontées, financées par le
contribuable, permettent de dégager des résultats
positifs...... le contraire serait un comble
- Quel impudent
peut s'enorgueillit non seulement de dégager des bénéfices
et d'être fier de payer des impôts! (on parle en mairie de
700,000 €) de s'en vanter publiquement !
Payer des impôts,
parce que cet équipement payé par le contribuable, hors du
bilan, ne peut pas bénéficier de l'amortissement fiscal
légal!
Faut-il être
bon gestionnaire des deniers des contribuables pour gérer
ainsi?
et naturellement,
ne pas leur dire la vérité dans le Bachelard, c'est les
prendre pour des ignares!
Signé: Louis
Lequette le 7 avril 2011 suite article de la Provence, puis
du 28 novembre 2012 ,
PS: Un RAPPEL
Comptable.
Les dettes
d'emprunt de la Satis pour équipement en remontées
mécaniques concernaient la réalisation de la télécabine de
Costebelle, sans laquelle la station n'aurait pu fonctionner
depuis 1993 compte tenu de la carence de Transmontagne,
elles s'élevaient exactement à
Emprunt
d'équipement: 31.224.124,83 francs soit en
Euros 5,5 millions
La Satis était
estimée:
- Valeur
d'expertise des remontées partiellement amorties :
48.130.000 frs
- Valeur globale
de la Satis: 83.953,00 francs (expertise des cabinets Demay-Potier-
Tardy)
soit une
différence de 83.953 – 48.130 = 35.823 millions de francs
représentant la valeur des actifs fonciers, (en valeur 1993)
Depuis quelle
valorisation ?
Cette valeur est à
rapprocher de celle des biens actuellement vendus, de gré à
gré!
Autant de
dossiers à ouvrir !
En 1993, cette
valeur foncière était supérieure au montant de l'emprunt
nécessaire à la construction de Costebelle qui justifiait
cette dette de la Satis que le Bachelard cite chaque année!
Cette réserve
relevée d'une gestion prévisionnelle prudente « de père de
famille! »
En 2013
pratiquement tous les biens de la Satis et de la commune
seront vendus.
Il restera les
dettes d'emprunts, les garanties d'emprunts, des engagements
hors bilan!
A ces chiffres
d'hier en francs il faut comparer ceux d'aujourd'hui en
euros:
Comparons le
montant des dettes d'investissements réalisés depuis 2011 et
prévues en 2013
Selon les
évaluations nous arrivons à 32 < 40 millions d'euros (voir
plus selon les diverses sources d'informations)
Le tout
financé, soit par le contribuable, soit par Emprunt avec la
garantie du contribuable :
32 millions
euros et non 31.224.124,83 en francs
Quelle
garantie: Quel financement
: le maire
engage la commune pour 2,1 millions à partir de 2013. (voir
les accords avec le conseil général en décembre 2012)
: la commune
prend directement en charge un million en capital et intérêt
et la garantie d'emprunt à hauteur de 45% de la dette
globale!
Et ceci sans
compter des investissements réalisés par la commune, comme
par exemple la construction des caisses au départ du
télécabine de Molanes.
Le budget de
fonctionnement 2013 est équilibré par la vente de 2 terrains
de l'ex.Satis, ce qui permet de ne pas augmenter les impôts,
de ne pas indisposer...en année pré-électorale.
Une
dissimulation des difficultés qui attendent en 2014.
Un mensonge!
Le rapport du conseil général
Un tableau
résumant la répartition des programmes, entre collectivité,
Smap, régie, et précisant leur montant, le financement, le
montant des annuités, la répartition des garanties, et le
retour sur investissement escompté semble nécessaire.
C'est ce que doit dire le
Bachelard
un audit de
la CRC est demandé!
La comparaison en
chiffre nous montre les difficultés vers lesquelles nous
allons
Certes ce n'est
que de l'argent et il faut savoir moderniser, et parier sur
l'avenir
Le plus grave échec est
certainement social!
Pra Loup fût dés
1961 un ascenseur social pour beaucoup de jeunes de la
vallée.
Cet ascenseur est privatisé,
qui en a eu l'exclusivité ?
Constatons que
depuis passe-montagne, la construction des remontées,
l'entretien font l'objet de sous traitance, de marchés
extérieurs....
Cette volonté de
sous traitance, de marché s'explique !
A l'heure ou il
faut maintenir, créer des emplois, cette politique est
dépassée, et s'applique au détriment des emplois de la
vallée, et des contribuables.
L'esprit de
profit, la finance a dominé l'esprit communautaire, et
humain qui fût dès 1960 mon engagement toujours respecté.
Un objectif
prioritaire défini lors de la création de la Satis.
(Engagement de réserver les emplois à la vallée, et en
conséquence de former les jeunes. La sous traitance à des
entreprises extérieures supprime de l'ordre de 25% des
emplois de la vallée au profit de ceux de Saint Crépin, de
slaves... ou autres contrées...)
L'excuse avancée d'aujourd'hui est humiliante.
Nos
Ubayens ne seraient plus capables... mais personne n'a prévu
la relève, et la formation professionnelle nécessaire !
Constatons: en
1960.. il n'y avait point de spécialistes, pourtant
rapidement, fort de la compétence de ses jeunes ruraux les
Ubayens deviennent des spécialistes courtisés par des
firmes comme Pomagalski, Montaz, Applevage, Weber et la
Satis a même exporté son savoir faire.. à l'étranger.
C'est un autre
sujet... de réflexions.
Les
résidents secondaires qui ont largement contribué au
développement de Pra Loup, ne sont plus considérés, même
plus informés !
On entend dire :
Ils sont piégés... dans leurs murs, contribuables
secondaires et non actifs, écartés des décisions... avec
leurs lits froids parce que vides... faute de politique
cohérente.
C'est
encore un autre sujet de réflexions!
Avec le Syndicat
des Copropriétaires, ils étaient associés, ils pouvaient
être informés, ils pouvaient participer, promouvoir la
station, et préserver leur droit, leur patrimoine.
La gestion de
l'Asa est passé en 1993 sous le contrôle de la mairie qui
maîtrise ce contre pouvoir!
L'Asa redevenue
libre, indépendante était un contre pouvoir, il fallait le
supprimer!
Il s'en suit des
procédures qui interpellent!
Ces actions
pendantes devant la justice, ...conflits et prises
d'intérêts, des illégalités sont encore pour le moment sous
le secret d'instruction!
Écrit en
Décembre 2012- en réponse à la parution du Bachelard
Mars 2013
-et en réponse au Dauphine article du 28 mars 2013
Avril 2013:
Une mise au point nécessaire:
Le conseil général
à la courtoisie de laisser à la mairie d'Uvernet le choix
des décisions importantes qui engage son avenir:
- c'est alors que
l'on paie des créanciers de Transmontagne.
- c'est alors que
le tracé de la télécabine de Molanes a été arrêté; une
implantation de la gare intermédiaire sur un remblais de 12
mètres entrainant un surcout, sur un parking privant l'accès
aux voitures des clients.
- c'est alors que
son financement (surprenant) justifierait le non entretien
des pistes de ce secteur au détriment des usagers,
(justifierait des files d'attente pour redescendre, des
retours en autocar via Pra Loup)
Tout sauf le
départ et retour ski aux pieds comme le souhaite tous les
skieurs,
Octobre 2013,
Le Sauze fin de la D.S.P
Gouverner c'est
prévoir ... l'échéance de la fin de la D.S.P est oublié par
les élus...quelque soit leur formation ou leur fonction dans
la société civile.
Une information
insuffisante, C'est pourtant également l'affaire du
contribuable de la commune.
Une charge dont le
montant s'ajoutera sur le dos du contribuable de la vallée.
Encore
un sujet de réflexions
Alors pour
l'instant contentons nous de comparer simplement le montant
de la reprise du Sauze avec celle Pra Loup
Nous
avons choisi le nom du BACHELARD, pour ses qualités, une
rivière aux caractéristiques torrentielles et une
totale absence de pollution, une rivière sauvage.
Fidèle au Bachelard, Restons
limpides, et attentif, car
La politique politicienne a ses
raisons que la raison ne connait pas.
Indignez-Vous......Engagez-vous ( Stéphane Hessel )
Ces vérités
seraient encore incomplètes:
-
si on
oublie d'ajouter la prise en charge des investissements du
Golf; un équipement vallée et non communal.
-
Si on
oubli la vente des biens communaux pour équilibrer le budget
(presbytères, piscine, espaces verts, tennis, terrain de
terre neuve, parcelle en montagne...)
-
Si on
oublie l'erreur de la suppression de RM nécessaires à
l'enseignement du ski ou au fonctionnement de la station les
jours ventés
-
Si on
oublie pas que l'avenir de la station passe par sa
modernisation, mais qu'il ne faut pas oublier l'obligation
du retour sur investissements puisque toutes les réserves
héritées de la Satis sont désormais soldées.
Restons optimiste car Pra
Loup a des atouts énormes
et puis surtout
Cet
atout : la station est prise en charge par le conseil
général des Alpes de Haute Provence à travers
le Syndicat mixte et la régie d'exploitation
Pra Loup station départementale ce
qui fit le succès de Courchevel
Pra Loup que l'on appelait le Saint
Tropez des neiges ou Mégève du sud
C'est à
nouveau le succès pour demain
…...... Après la
mauvaise cotation de 2013
*
article du Dauphiné du 4 décembre 2013, bilan du maire
*
article du Dauphiné du 5 décembre 2013, cotation de l'équipe
magazine
*extrait du PPDT et UTN
* voir
un tableau des investissements
Les Alpes du Sud fidélisent leurs clients
par des investissements massifs
Par Paul Molga | 12/12/2013 | 06:00
·
Le deuxième massif alpin ouvre la saison
avec un taux de réservation supérieur à 70 %.
Avec l'arrivée du froid, les canons à
neige tournent à plein régime dans les Alpes du Sud pour
permettre aux stations d'ouvrir ce week-end malgré la faible
épaisseur du manteau neigeux. Les exploitants sont confiants
: après une saison record en 2012 (+ 33 % avec 2,7 millions
de nuitées et 270.000 touristes la nuit du 31 décembre), les
réservations pour la semaine de Noël dessinent la même
tendance. Le taux de remplissage atteint déjà 70 % et plus
de 90 % pour le soir du réveillon. « Le massif fait de gros
efforts pour entretenir le rêve auprès de ses clientèles de
proximité et maintenir un haut niveau d'attractivité face à
la concurrence des autres massifs », explique le directeur
du Comité régional de tourisme (CRT) Paca, Bruno James. Ce
qui n'empêche pas les professionnels de s'interroger sur la
difficulté de maintenir un équilibre entre des
investissements massifs qui attirent la clientèle de plus en
plus exigeante et la nécessité de les rentabiliser dans le
temps.
Plusieurs domaines en font actuellement
les frais. Risoul mais aussi Les Orres et Puy-Saint-Vincent,
dont les programmes immobiliers démesurés financés par les
déductions fiscales du Scellier connaissent des problèmes de
remplissage, certains appartements n'arrivant pas à se louer
sur toute la saison. « L'interdépendance des remontées
mécaniques et de l'immobilier encourage une fuite en avant
qui peut plonger les stations dans d'énormes difficultés
quand les clients viennent à manquer », reconnaît le CRT.
Ces difficultés n'empêchent pas les
investissements de se maintenir dans les 68 stations du
massif des Alpes du Sud pour aménager de nouvelles pistes,
moderniser les équipements, installer de nouvelles remontées
mécaniques ou créer de nouveaux hébergements. En dix ans,
Montgenèvre a par exemple investi 120 millions d'euros pour
notamment installer un réseau de 2.000 enneigeurs, rénover
le front de neige et le centre-ville. « Nous misons tout sur
l'avant-saison en ouvrant parfois dès novembre pour drainer
chez nous le bassin turinois », explique le maire de la
commune, Guy Hermitte.
Indéniable effet de levier
Cette année, pour 21 millions d'euros
d'investissement, une dizaine de nouvelles pistes a ouvert
pour conforter la place de la station, classé 5e plus grand
domaine skiable au monde avec les 400 km de pistes de sa
Voie lactée.
Les autres stations ne sont pas en reste
: au nord du massif, Serre-Chevalier vient de remplacer son
téléphérique historique du Ratier par une télécabine
panoramique de 8 places débitant 4 fois plus de skieurs
(2.800 par heure) sur la piste Luc Alphan. Coût du chantier
: 11 millions d'euros. « Cet investissement ne nous
rapportera pas de clients supplémentaires, mais il répond à
l'exigence accrue de confort de notre clientèle,
internationale pour le tiers », explique François Badjily,
directeur de l'office de tourisme. Les promoteurs adorent :
deux nouveaux hôtels haut de gamme se sont implantés sur la
station.
Même chose à Pra-Loup. « Nos investissements créent un
indéniable effet de levier », constate son directeur, Draguy
Vojvodanovic. La station a dépensé cette année 35 millions
d'euros pour démonter 20 remontées mécaniques qui gâchaient
son paysage par 4 nouveaux appareils desservant un secteur
reprofilé pour l'occasion. Dans la foulée, les 99 chambres
du Marmotel ont rouvert après 12 millions d'euros de travaux
intégrant un spa signé Adriana Karembeu.
P. M., Les Echos
|